Engagé dans une volonté d’émergence à l’horizon 2035, il ressort très clairement à la lecture du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) que le secteur minier a été identifié comme une opportunité clé pour assurer le développement du Cameroun.
Nourrissant de fortes attentes en termes de création d’emploi, de développement infrastructurel et technologique, amélioration des conditions de vie, etc. cette volonté a été matérialisée à travers un ensemble d’actions entreprises et résultant de l’initiative gouvernementale. En l’occurrence, on peut citer de manière non exhaustive : (i) le boom minier qu’a connu le Cameroun de sorte qu’on se retrouve aujourd’hui avec plus de 200 permis de recherche et d’exploitation dans le sous-secteur industriel, de l’eau et des carrières ; (ii) le secteur artisanal qui a connu un essor sans pareil à telle enseigne qu’en 2014 on recensait 5775 Autorisations d’Exploitation Artisanale (AEA) ; (iii) la réforme du secteur minier ayant abouti à la promulgation de la Loi N°2016/017 du 14 décembre 2016 portant Code minier ; (iv) l’engagement de l’Etat dans des initiatives internationales telles l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) et le Processus de Kimberley, etc.